Décès en 1916
Né à Névian le 5 octobre 1883, cultivateur résidant à Narbonne, il est tout d’abord dispensé au conseil de révision en tant que fils aîné de veuve, puis dirigé en 1904 vers le 100ème régiment d’infanterie, soldat de 2ème classe jusqu’en 1905. A la Mobilisation, il est incorporé marsouin au 22ème régiment d’infanterie coloniale de Marseille. Il combattra et trouvera la mort à 33 ans le 9 février 1916 à Frise Eclusier, près de Péronne et d’Amiens, dans la Somme. Etienne Durand avait deux sœurs, Marie (mariée avec Octave Actis, grands-parents de Simone Actis-Jouret) et Louise (mariée avec Paul Fontanel).
Pour toute information complémentaire sur ce soldat, contactez Gilles au 06 14 86 55 00 ou gilus@wanadoo.frJean Chapot était né le 20 mars 1876 à St-Ybars, près de Pamiers, dans l’Ariège. Cultivateur, il sera ajourné pour faiblesse générale aux conseils de révision en 1897, en 1898 et en 1899. En 1903, la famille Chapot habite à la Gare de Villedaigne à Névian (Laparre), et aux Auberges de Villedaigne (toujours à Laparre) en 1906. Il épouse en 1900 une fille de Villedaigne, Mathilde Masse, avec qui il aura trois enfants : Henriette, Angèle et Julien. En 1901, Jean Chapot est ouvrier agricole chez Edouard Villemagne, puis contremaître en 1911. Rappelé et déclaré apte en janvier 1915, il est incorporé au 134ème Régiment Territorial d’Infanterie le 25 janvier 1915, puis au 259ème Régiment d’Infanterie (régiment des ariégeois dont la devise était “Tocos y se gaousos”, soit “Touches-y, si tu l’oses !”) jusqu’à sa mort le 8 mars 1916. Tué au Bois des Corbeaux, au Nord de Verdun, quelques jours avant son quarantième anniversaire. Une description des combats du mercredi 8 mars dans le Bois des Corbeaux nous est parvenue : “A 7 h, alors qu’il fait encore nuit noire, 2 bataillons commandés par le lieutenand-colonel Macker, se lancent à la contre-attaque du bois des Corbeaux. Chaque homme a reçu la bénédiction suprême par l’abbé du régiment peu avant l’heure H. Dans ce secteur, il n’existe plus de tranchée ni de boyau, tout a été détruit et labouré par le bombardement. C’est donc totalement à découvert que les hommes doivent parcourir les 400 m qui les séparent des positions allemandes, sur un versant face à l’ennemi et martelé par un violent tir de barrage. Les obus et les balles allemands font de grandes brèches dans les rangs français mais ils poursuivent courageusement leur progression. Les 100 derniers mètres se font au pas de charge. A midi, après une matinée de violents combats, la lisière du bois des Corbeaux est dépassée puis reprise. Au soir, les 2/3 du bois sont de nouveau français. Une contre-attaque allemande est ensuite repoussée durant la nuit.” Du 6 au 9 mars, le régiment perdra 21 officiers et 976 hommes de troupe… Le nom de Jean Chapot sera gravé sur les monuments aux morts de Villedaigne et de Névian. Son jeune frère Jean Joseph trouvera également la mort durant la Grande Guerre à l’âge de 35 ans, en septembre 1915, privant ainsi la famille Chapot de deux fils, tous deux dans la force de l’âge.
Pour toute information complémentaire sur ce soldat, contactez Gilles au 06 14 86 55 00 ou gilus@wanadoo.fr
Adrien LASSERRE était né en juillet 1888 à Fanjeaux (11). Cultivateur, il est incorporé au 53ème régiment d’infanterie avant de se porter finalement engagé volontaire pour 5 ans au 24ème en 1911. Il devient soldat de 1ère classe (mai 1914), caporal (mars 1915) puis finalement sergent (octobre 1915). Son état matricule signale qu’il combat au Maroc du 8 juin au 27 novembre 1912, puis du 1er mai 1913 au 11 septembre 1914. Il fut d’ailleurs blessé au Maroc en juin 1914 à la montagne Beni M’Gara. Il était donc en Afrique du Nord au début de la Grande Guerre avant de revenir en France métropolitaine, puisqu’il est signalé débarqué au port de Sète le 11 septembre 1914. Plusieurs fois cité à l’ordre de la brigade et à l’ordre de la division, il fut chevalier de l’ordre du Ouessant Alouit, médaillé colonial du Maris et titulaire de la Croix de Guerre étoile de bronze et étoile d’argent. Il est porté disparu le 8 juin 1916 au sud du Fort de Vaux, près de Verdun dans la Meuse à l’âge de 28 ans, et son lien avec Névian n’est toujours pas clairement établi.Pour toute information complémentaire sur ce soldat, contactez Gilles au 06 14 86 55 00 ou gilus@wanadoo.fr
