Névian est un petit village de l’Aude. Sa population est d’un peu plus de 1300 habitants.

Situé à l’Ouest et légèrement au Nord de Narbonne, il est posé dans la plaine de la Narbonnaise, dans un territoire composé de petits villages vignerons espacés de deux à trois kilomètres les uns des autres.

Névian se trouve à proximité de la rive droite de l’ Orbieu : rivière paisible, hormis lors des trop fortes précipitations décennales qui occasionnent parfois des débordements. Le confluent avec l’Aude se trouve à moins 3 kilomètres.

Les villages alentours sont reliés entre eux par un réseau de chemins vicinaux nécessaires à l’exploitation de la vigne, et qui constituent de multiples possibilités de ballades à pied ou en bicyclette.

Névian appartient au « terroir de Fontfroide » avec les communes voisines de : Bizanet, Montredon-des-Corbières, Narbonne, Saint André de Roquelongue et une partie de la commune d’Ornaisons.

Comme en témoigne son parc éolien composé de 21 aérogénérateurs (l’un des plus importants de France) Névian est situé dans un couloir éolien qui lui assure un temps souvent sec et un ciel dégagé, avec faible influence des vents marins.

Accès

A 10 minutes à peine du centre-ville de Narbonne, Névian a le privilège de ne pas être traversé par aucun axe important de circulation. Mais, par contre, quatre chemins de traverse qui aboutissent au centre du village, permettent de rejoindre rapidement :

  • soit la R.N. 113 en direction de Narbonne (accès Autoroute Montpellier, Perpignan – Espagne) ou Carcassonne ;
  • soit la D 607 en direction de St Pons et Narbonne centre-ville.

La Méditerranée est à 25 minutes – en traversant le fantastique massif de La Clape – pour un bain estival, avec garantie de tranquillité de retour au village.

Projet de village

Névian, de par la volonté de ses équipes Municipales successives à su développer un cadre de vie d’équilibre : un village traditionnel de cette région viticole, situé à proximité du grand Carrefour du Sud qu’est Narbonne.

Névian a conservé son âme de petit village avec ses activités artisanales, ses petits commerces, des écoles qui rythment le cours des journées, l’ Église, la Mairie, La Poste…

Et grâce à un tissu associatif très développé Névian apporte à ses habitants

l’essentiel des activités sportives et culturelles nécessaires au développement humain.

Le langage oral n’est pas soucieux de cette question là, puisque la prononciation est la même. Mais lorsque l’on se trouve devant sa copie pour communiquer avec ses concitoyens Névianais(?) toute la question reprends son importance.

Si vous demandez aux uns, ce sera : Névianais (1 seul n) parce que dans la famille on l’a toujours écrit comme cela, et pour d’autres ce serait plutôt : Néviannais (deux n) parce que chez nous il y a un maçon et qu’ il “maçonne” ; le doublement de la consonne finale paraissant évident depuis l’école communale, et à juste titre.

Qui décide en fait de l’orthographe officielle des adjectifs déclinés à partir des noms de communes pour désigner leurs habitants ? Pas simple, et aucune règle ne semble bien établie dans notre pays.

Si Menton est habité par des “Mentonnais” (2n) Toulon par des “Toulonnais” (2n) et Meudon par des “Meudonnais” (encore 2n), Chinon et Lannion le sont par des “Chinonais” (1 seul n) et des “Lannionais” (1 seul n). Pour Perpignan, pas d’hésitation ce sont des “Perpignanais” (1 seul n), pour Argentan des “Argentanais” et pour Meulan des “Meulanais”, les deux avec un seul n.

Ah ! cela dépend donc de la sonorité de la dernière syllabe du nom de la commune ! Eh non, puisqu’ à Mimizan il y a des “Mimizannais”, à Persan -dans le val d’Oise- résident des “Persannais” et à Dinan des “Dinannais”; les trois avec leurs deux n bien sur.

Alors me direz-vous, c’est simple, regardons ce que nos communes voisines de l’Aude -dont le nom se termine par “an”- ont choisi de retenir comme règle d’orthographe pour nommer leurs propres habitants.

Et là aussi même constat. On trouve des Armissannais et des Coursannais avec deux « n », mais également des Marcorignanais, des Moussanais, des Sigeanais, des Lézignanais avec un seul « n ». A vrai dire le doublement du ” n ” final est plus rare et finalement c’est bien Névianais -avec un seul ” n “- qu’il convient de retenir.

Au passage, petit coup de chapeau aux habitants de Besançon et de Draguignan qui ont choisi de s’appeler les uns des “Bizontins” et les autres des “Dracenois”. Et le problème était de ce fait immédiatement réglé …pour eux.

Sources :
Petit Robert et Wikipédia

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